TCA : Les groupes de thérapie en présentiel sur Paris
Dates des prochains groupes
Le prochain groupe aura lieu le samedi 1e juilllet 2023, de 10h30 à 18h00 (accueil à partir de 10h)
Groupe facilité par Masha Zabat et Melkior Capitolin.
Au 80, rue Duhesme, 75018 Paris
Les groupes de thérapie TCA ont lieu un samedi par mois, sur une journée, à Paris 18.
Contrairement aux groupes de thérapie en ligne, réservés uniquement aux membres du programme Boule de Vie, les groupes de thérapie TCA en présentiel sur Paris sont ouverts à toute personne sujette aux troubles alimentaires, souhaitant expérimenter l’approche Boule de Vie.
Groupes de thérapie TCA : Nathalie, participante du programme Boule de Vie, vous raconte son expérience des groupes !
Groupes de thérapie TCA :
Chloé, participante du programme Boule de Vie, vous partage son ressenti sur la thérapie de groupe !
Les dates des prochains groupes de thérapie TCA sur Paris
Samedi 1e juillet, de 10h30 à 18h00 (accueil à partir de 10h)
Groupe facilité par Masha Zabat et Melkior Capitolin.
Au 80, rue Duhesme, 75018 Paris
Modalités d'inscription
Inscrivez-vous directement dans l’agenda ci-dessous A l’inscription, vous devrez choisir l’un des trois tarifs en régler.
NB : en l’absence de règlement à l’inscription, votre participation ne sera pas prise en compte.
Si le formulaire ci-dessous ne s’affiche pas ou en cas de difficulté/ question, écrivez-moi à
bouledevie@gmail.com
Où se déroulent les groupes de thérapie TCA ?
Combien y aura-t-il de participants ?
Comment se déroule la journée lors d'un groupe de thérapie?
Comment se passent les repas du midi ?
Quel est le tarif des groupes de thérapie en présentiel à Paris?
Comment choisir mon tarif ?
Est-ce que je peux annuler ou reporter ma participation ?Quelle est la politique d'annulation ?

Groupes de thérapie TCA : La philosophie et le cadre des groupes
Quelques-unes des questions les plus fréquentes :
- Pourquoi les groupes de thérapie sont-ils efficaces quand on souffre de troubles alimentaires ?
- Est-ce que je serai obligé.e de parler ? Y a-t-il un temps de parole imposé ?
- J’ai peur d’être tiré.e vers le bas / d’être encore plus mal avec des personnes qui ont les mêmes problèmes que moi / d’absorber la négativité des autres
- J’ai peur d’être maladroit.e et de blesser quelqu’un / J’ai peur du conflit
- Y a-t-il des thèmes imposés ? De quoi on va parler ?
- Et si je n’ai plus de trouble alimentaire / Et si je souffre d’une autre addiction que les TCA, je peux m’inscrire quand même ?
- Je tente l’expérience !
Pourquoi les groupes de thérapie sont-ils si efficaces pour les personnes sujettes aux TCA ?
Le groupe est un amplificateur d’émotions, un déclencheur de réactions, un gigantesque miroir par lequel vous apprenez à vous connaître et à vous sentir, grâce aux interactions avec les autres. Pour reprendre les termes d’une participante du programme Boule de Vie : « Seule face à moi-même, me laissser aller à mes émotions est plus dur que face aux autres ».
Penser, ressentir, vivre quelque chose seul.e dans son coin est une expérience tout à fait différente de : le dire, le ressentir et le vivre au contact d’autres humains et de voir leurs réactions.
On apprend aussi ce qu’on suscite chez l’autre : comment l’autre se sent à mon contact, quand je dis ou fais ça ? Quelle perception les autres ont-ils de moi ?
Une personne qui souffre de boulimie ou d’hyperphagie a généralement une vision déformée d’elle-même par rapport à ce que les autres perçoivent d’elle : elle se voit soit nulle, laide, inintéressante ; soit hors du commun, brillante, supérieure. C’est normal, elle s’inscrit dans une vision du monde verticale et hiérarchique, faite de clivages et de polarités.
L’approche Boule de Vie aide à trouver sa juste place (toute sa place, la bonne place, la place à laquelle on se sent confortable et tranquille dans son rapport à l’Autre) en mettant à jour cette vision hiérarchique du monde et en entrant dans une vision plus horizontale, d’interconnexion plutôt que de compétition.
Est-ce que je serai obligé.e de parler ? Y a-t-il des temps de parole prévus pour chaque personne ?
Personne n’est obligé de rien, sauf de respecter le cadre. Vous n’êtes pas obligé.e de parler et le temps de parole n’est pas réparti en amont.
C’est ce qui fait la différence entre d’autres groupes de parole ou de thérapie et les groupes d’inspiration rogérienne, dans lesquels le processus se fait entre les participants, avec le moins d’ingérence possible du thérapeute, qui soutient plutôt qu’il n’impose.
On expérimente dans les groupes qu’on est présent et que notre présence compte, même quand on ne parle pas.
J'ai peur d'être tiré.e vers le bas / Je ne veux pas absorber la négativité des autres
Il existe une croyance très répandue qui, à mes yeux, rend très malheureux, qui est que l’Autre a le pouvoir de me plomber, de me tirer vers le bas et que je dois surtout éviter de ressentir des émotions inconfortables.
Quand on a cette croyance, on fait tout pour éviter les situations ou les interactions qui risquent de nous faire ressentir des émotions pénibles, comme la tristesse, la frustration, la colère.
Or, quand on est dans une stratégie d’évitement, on se coupe de la Vie, on se coupe de l’Autre. On est en mode survie et pas en mode vie.
Dans les groupes, vous allez apprendre à vous laisser toucher et traverser par les émotions des autres et vous verrez que, non seulement cela ne vous tire pas vers le bas, mais que cela vous nourrit et crée un lien.
Vous n’aurez plus peur de vivre des émotions inconfortables, puisque vous SAUREZ les traverser, vous aurez expérimenté ce que ça fait.
Vous ne chercherez donc plus à éviter, car vous aurez confiance en votre capacité à vous tenir dedans. Vous apprendrez aussi que malgré nos tentatives, on ne peut pas échapper aux sensations et émotions inconfortables, elles font partie de la vie, tout autant que les émotions légères et agréables.
On a donc tout intérêt, pour acquérir de la sécurité intérieure, à apprendre à se tenir avec ces émotions qu’à tenter de les contourner.
J'ai peur d'être maladroit.e et de blesser quelqu'un / J'ai peur du conflit
Si vous êtes maladroit.e et blessez quelqu’un, ce sera une merveilleuse opportunité de travail sur vous pour vous, pour l’Autre, et pour tout le groupe.
On a le droit d’être maladroit.e, on est humains.
Faire attention aux autres, c’est bon pour notre estime de nous-mêmes, ça permet de vivre plus heureux. Mais on n’a pas la responsabilité de comment l’Autre se sent et comment il reçoit ce qu’on dit.
Dans les groupes, on apprend que chaque personne voit le monde au travers de son propre prisme, de ses croyances et affects, de son état du moment, aussi.
On apprend à coexister pacifiquement ensemble, y compris dans et grâce au conflit.
Là aussi, la différence avec d’autres moments de la vie, c’est que ça se fait dans un cadre sécure et soutenant.
Le conflit n’est plus une situation à éviter mais une opportunité de créer du lien, à traverser.
Dans les groupes, on ne cherche pas à éviter le conflit et à rester dans la bien-pensance, bien au contraire. Un groupe, ça remue et ça secoue. On y rit, on y pleure, on s’y ennuie aussi, parfois. Bref, on y vit un tas de choses grâce auxquelles on apprend à poser de la conscience sur qui on est.
Y a-t-il des thèmes imposés ? De quoi on parle ? Est-ce qu'on va se parler des crises de boulimie ?
Non, il n’y a aucun thème imposé.
Les participant.e.s viennent avec leur état et sujets du moment. On ne parle pas forcément que de troubles alimentaires, ou d’addiction, bien au contraire.
Dans ces groupes, on laisse les sujets émerger sans rien imposer. D’ailleurs, le propos est presque un prétexte pour vivre des choses. Dès lors, on peut bien évidemment parler de ce qu’on veut, y compris des crises de boulimie, ou des mesures de compensation.
Ce qui compte n’est pas tant ce qu’on se dit mais ce qu’on vit et ressent.
Et si je n'ai plus de troubles alimentaires / et si j'ai d'autres addictions que la nourriture, je peux m'inscrire quand même ?
Absolument, peuvent s’inscrire les personnes sujettes à la boulimie, l’hyperphagie ou d’autres troubles alimentaires ; les personnes sujettes à d’autres addictions ou toute personne hautement sensible ou neuroatypique désireuse d’apprendre à mieux se connaître et à communiquer de manière harmonieuse avec les autres.
Faites l'expérience des groupes !
J’ai tenté de balayer un maximum de questions, mais il est difficile d’expliquer ce qu’est un groupe concrètement, d’autant plus que chaque groupe est différent et crée sa propre dynamique.
La meilleure manière de savoir ce qui se passe dans les groupes est encore d’y venir.
Si vous avez d’autres questions, contactez-moi à masha@bouledevie.com
