Elle a décidé de mener des recherches quand, pendant tout un week-end, elle n'a pas réussi à se contrôler face à la nourriture. C'en était trop pour elle. Elle s'est alors mise à rechercher sur Internet un accompagnement avec un professionnel spécialisé dans les troubles alimentaires. C'est ainsi qu'elle a découvert Boule de vie.
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Ce A CHANGé dans sa relation avec la nourriture
« Dès qu'il y avait de la nourriture, j'étais obligée de manger, je ne pouvais pas m'en empêcher … Même si j'avais pas faim... Même si j'avais trop mangé… »
Elle voyait que pour les autres, ça semblait simple et évident. Ils semblaient manger autant qu'ils voulaient, tantôt se resservant, tantôt ne terminant pas leur assiette. Pour Chloé, ça semblait surréaliste : elle avait l'impression que, dès lors qu'il y avait de la nourriture, elle était obligée de manger.
Elle n'arrivait pas à savoir si elle avait faim, ou non, de l'appétit ou non. C'était plus fort qu'elle.
« Je voyais que moi c'était pas du tout pareil : il me fallait de la nourriture, je ne pouvais pas faire autrement…»
BOULIMIE ET SENTIMENT DE HONTE
Elle avait un sentiment de honte dès qu’elle mangeait devant les autres : « je me disais, on va voir que je mange beaucoup, que je peux pas m'empêcher… »
Elle ne se sentait plus du tout aux commandes. Elle était obligée de mettre en place des stratégies pour pour pas être seule chez elle afin de ne pas succomber à une autre crise de boulimie.
Ce qu’elle a découvert SUR LA BOULIMIE avec le programme Boule de Vie :
Le problème ce n’était pas la nourriture mais autre chose…
« J’avais l'impression d'avoir quand même essayé de trouver des solutions face cette souffrance et là je me suis dit : ok donc ça peut être autre chose et ça je ne le savais pas forcément … »
Aussi, le travail de groupe, qui est au coeur de l'accompagnement Boule de Vie, l’a motivée à se lancer : « Je savais que ce serait quelque chose de très enrichissant et qui me permettait vraiment d'avancer »
Pour télécharger votre livret gratuit et Comprendre comment fonctionne la boulimie et lâcher les croyances les plus courantes à son sujet.
L’accompagnement Boule de Vie : une approche différente de la BOULIMIE
L’approche du programme d’accompagnement Boule de Vie n’est pas forcément conventionnelle :
Le postulat de départ est le suivant :
Le problème, contrairement aux apparences, n'est pas la nourriture. Votre relation à cette dernière (obsession, compulsions, restriction) n'est que le symptôme d'une douleur profonde de vivre
Quand on me contacte pour le programme d’accompagnement Boule de Vie, souvent on me dit : « je veux que tu me débarrasses de mes crises !»
DE L'OBSESSION à LA LIBERTé ALIMENTAIRE : les étapes
Dans l'approche Boule de Vie, le processus se déroule globalement de la manière suivante :
On cohabite avec ses crises pendant un moment.
A mesure qu'on acquière de la sécurité intérieure, elles prennent de moins en moins de place (elles sont moins fréquentes, moins fortes)
Notre regard change : quand les crises sont moins douloureuses et moins fréquentes, on est capable de voir que l’on a grandi sur beaucoup d'autres choses et qu’on est finalement capable d'accepter et de coexister avec ces résidus de crises de boulimie (ou ce qui est devenu de l'alimentation émotionnelle), le temps de continuer à se créer de la solidité intérieure.
S'ENGAGER DANS un accompagnement : craintes et appréhensions
La crainte de Chloé était le prix car elle ne voulait investir de l’argent une fois de plus sans résultat.
« Maintenant avec le recul je me dis que dans tous les cas, ça m'a fait énormément de bien. Et je pense que ça peut faire du bien à n’importe qui - même si on s'en sort pas totalement par exemple. Il y a une avancée vers un mieux-être qui est énorme ! » »
Au début son objectif - comme beaucoup d’autres- c’était simplement de ne plus faire de crise du tout…
« Maintenant je pense que je suis plus dans l'alimentation émotionnelle .Ce qui a vraiment changé c'est que je n’ai plus peur de faire des petites crises ou de manger un peu trop… »
Comment vit-elle aujourd’hui sa relation à la nourriture ?
L’alimentation prend désormais moins de place dans sa vie. Ce n’est plus une menace constante de dérapage mais quelque chose avec laquelle elle est de plus en plus confortable.
«Je me sens beaucoup plus paisible avec la nourriture, je fais pas beaucoup moins de crise, je pense que c'est même plus vraiment des crises »
Les étapes de l’accompagnement Boule de Vie
On passe d'une vraie boulimie ou hyperphagie (c’est à dire qu'on est complètement obsédé par la nourriture, on fait des crises fréquents, ou on dérape régulièrement, on n'a aucune confiance en son corps) à une alimentation de confort, qui va venir faciliter la régulation émotionnelle, avant d'atteindre la liberté et le confort alimentaires.
Mais même à l'étape où les crises sont moins fréquentes, moins fortes, mais toujours présentes, l'alimentation ne prend plus autant de place et on a de plus en plus confiance en son corps.
La vie est différente dès qu'on acquière un peu de sécurité intérieure, avant même que les crises ne disparaissent complètement.
AU COEUR de l'accompagnement Boule de Vie
«Au début, j’avais l'impression que je comprenais d'où venait le problème. Donc j'étais assoiffée : j'écoutais tous les audios plein de fois, je regardais tous les exercices etc... J'étais vraiment hyper motivée ! Puis il y a eu un moment où les exercices devenaient plus difficiles.Je me rendais compte que ce que je faisais dans la vie de tous les jours - le fait de rechercher la perfection - je le faisais aussi avec la thérapie… Masha m’a conseillé alors de lâcher-prise , de prendre plus de plaisir à faire les choses et de prendre le temps pour que ce soit plus efficace. Je voyais que ça me demandait trop d'efforts et au moment où j'ai lâché, c'est devenu beaucoup plus fluide, beaucoup plus plaisant… »
Le syndrome de la bonne élève
Ce mode bonne élève est récurrent dans l’accompagnement .
On peut partir très enthousiaste :
« je vais tout faire parfaitement »
« je suis à fond »
Puis c’est l’essoufflement et cette prise de conscience : « Je me comporte avec l'accompagnement comme je me comporte avec à peu près tout … »
Cette croyance que si :
si « j’engrange des ‘infos très très vite alors je vais très très vite changer, je vais très très vite guérir
Cette croyance que :
« je suis pas normale, je suis pas assez et que je dois changer des trucs"
Cette croyance que :
« quand je les aurais changé alors je pourrais enfin être heureuse … »
Le lâcher-prise
La clé ici de vraiment profiter du chemin ici et maintenant, dès le début, alors que les crises sont encore là, alors que la douleur et les difficultés sont encore là.
Le risque est de vouloir d'abord se changer, tout modifier, pour ensuite seulement profiter... Dans ce sens-là, on n'y arrive jamais! On n'est jamais assez, on n'a jamais franchi la ligne d'arrivée !
C'est en s'apportant du réconfort, de la douceur, de l'indulgence, alors même qu'on continue encore les crises, les vomissements ou la restriction, qu'on met en place une possibilité de changement. se mettre dans la pression.
« Le lâcher prise , je l'ai adopté dans ma vie et ça je pense que ça a permis d’effectuer beaucoup de changements »
BOULIMIE : SORTIR DE LA RESTRICTION COGNITIVE
La guérison du trouble passe bien évidemment par une étape d'assouplissement de la restriction cognitive. Mais cette dernière n'est pas QUE alimentaire. Il s'agit surtout de lâcher l'ingérence du mental sur « comment je suis censée passer ma journée », pour apprendre à vivre son quotidien de manière plus ajustée à ses vraies envies et élans.
« Moi par exemple, pour ce qui est des bilans (note : un outil de suivi que je propose dans la thérapie Boule de Vie), il y a des fois où vraiment ça me coûtait trop et je me disais : ben tant pis je vais attendre une semaine de plus et à l'inverse la semaine d'après j'étais trop contente de le faire il y avait plein de choses qui venaient … » Maintenant je suis beaucoup plus dans le "qu'est-ce qui est juste pour moi" plutôt dans plutôt que dans le "je dois"
LES groupes dE THérapie Boule de vie
« Ces groupes m'ont permis en fait de me rendre compte qu'il y a des moments où j'ai pas envie de parler mais juste d'écouter : j’avais le droit de faire ça finalement si c'est ce qui me convenait le mieux »
« Les groupes en ligne sont des espaces de deux heures ou trois heures, réservés aux membres du programme d'accompagnement Boule de Vie, dans lesquels on est ensemble pour vivre une expérience profondément transformatrice. En quelque sorte, un groupe, c'est un miroir grossissant de comment je me sens et me comporte dans la vie avec les autres.
Toutes mes peurs, difficultés relationnelles, endroits de friction vont automatiquement être amplifiés dans un groupe.
« Ce que j'ai vraiment apprécié dans le groupe c’est que j’ai vraiment compris que c'était peut-être le seul endroit au monde où on pouvait être honnête et dire ce que l’on pense et ressent sans être jugé » « Les groupes c'était d'être qu'avec des personnes qui souffraient de la même chose que moi : je me suis rendu compte qu'on était nombreux à ressentir les mêmes choses, à avoir les mêmes souffrances et ça, ça a été vraiment incroyable ! » «Je me suis dit que JE N’ETAIS PAS LA SEULE » « Ça a été vraiment un espèce de d’immense soulagement, en fait je ne suis pas anormale ! »
Dans les groupes, on apprend vraiment à prendre du recul avec la peur du jugement : cela apporte une grande sécurité relationnelle de savoir que c'est possible d'être comme on est, d'exprimer ce qu'on ressent, éventuellement d'activer des choses, agréables ou désagréables chez l'Autre, sans pour autant être rejeté.e
C’est ça, la puissance du groupe : on n'est plus tout.e seul.e
BOULIMIE : s'en sortir seule ou être accompagnée ?
« Si je n'avais pas fait cet accompagnement, je serais toujours torturée par l'idée que je ne suis pas normale, que les autres se débrouillent super bien, mais moi non… Je penserais toujours que cette relation à la nourriture n'est pas normale Je penserais toujours que le problème vient seulement de la nourriture Je pense que je serais toujours dans «Je dois je dois je dois faire -TOUJOURS plein de choses » sans me poser de questions… Le regard des autres serait toujours ma priorité et je serais toujours dans "Je dois plaire, je dois être parfaite, je dois absolument être intéressante, je dois faire en sorte qu'on valide ce qu'on pense de moi … » « Maintenant, ma priorité, c'est moi c'est ce que j'en pense moi et ce que les autres en pensent, c'est toujours là un peu quand même, mais ce qui est important, c’est que ça ne passe plus en premier…et c'est quelque chose d'énorme ! »
Depuis plusieurs années, Chloé n’avait pas une relation saine avec la nourriture. Elle avait l'impression de pas avoir de contrôle .
Elle s’est rendue compte qu’il y avait " un truc qui n’allait pas", que « ce n’était pas normal. »
Elle a essayé plusieurs alternatives (hypnose, kinésiologie, psy ) sans succès
La découverte de l’accompagnement Boule de Vie
Elle a décidé de mener des recherches quand, pendant tout un week-end, elle n'a pas réussi à se contrôler face à la nourriture. C'en était trop pour elle. Elle s'est alors mise à rechercher sur Internet un accompagnement avec un professionnel spécialisé dans les troubles alimentaires. C'est ainsi qu'elle a découvert Boule de vie.
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Ce A CHANGé dans sa relation avec la nourriture
« Dès qu'il y avait de la nourriture, j'étais obligée de manger, je ne pouvais pas m'en empêcher … Même si j'avais pas faim... Même si j'avais trop mangé… »
Elle voyait que pour les autres, ça semblait simple et évident. Ils semblaient manger autant qu'ils voulaient, tantôt se resservant, tantôt ne terminant pas leur assiette. Pour Chloé, ça semblait surréaliste : elle avait l'impression que, dès lors qu'il y avait de la nourriture, elle était obligée de manger.
Elle n'arrivait pas à savoir si elle avait faim, ou non, de l'appétit ou non. C'était plus fort qu'elle.
« Je voyais que moi c'était pas du tout pareil : il me fallait de la nourriture, je ne pouvais pas faire autrement…»
BOULIMIE ET SENTIMENT DE HONTE
Elle avait un sentiment de honte dès qu’elle mangeait devant les autres : « je me disais, on va voir que je mange beaucoup, que je peux pas m'empêcher… »
Elle ne se sentait plus du tout aux commandes. Elle était obligée de mettre en place des stratégies pour pour pas être seule chez elle afin de ne pas succomber à une autre crise de boulimie.
Ce qu’elle a découvert SUR LA BOULIMIE avec le programme Boule de Vie :
Le problème ce n’était pas la nourriture mais autre chose…
« J’avais l'impression d'avoir quand même essayé de trouver des solutions face cette souffrance et là je me suis dit : ok donc ça peut être autre chose et ça je ne le savais pas forcément … »
Aussi, le travail de groupe, qui est au coeur de l'accompagnement Boule de Vie, l’a motivée à se lancer : « Je savais que ce serait quelque chose de très enrichissant et qui me permettait vraiment d'avancer »
Pour télécharger votre livret gratuit et Comprendre comment fonctionne la boulimie et lâcher les croyances les plus courantes à son sujet.
L’accompagnement Boule de Vie : une approche différente de la BOULIMIE
L’approche du programme d’accompagnement Boule de Vie n’est pas forcément conventionnelle :
Le postulat de départ est le suivant :
Le problème, contrairement aux apparences, n'est pas la nourriture. Votre relation à cette dernière (obsession, compulsions, restriction) n'est que le symptôme d'une douleur profonde de vivre
Quand on me contacte pour le programme d’accompagnement Boule de Vie, souvent on me dit : « je veux que tu me débarrasses de mes crises !»
DE L'OBSESSION à LA LIBERTé ALIMENTAIRE : les étapes
Dans l'approche Boule de Vie, le processus se déroule globalement de la manière suivante :
On cohabite avec ses crises pendant un moment.
A mesure qu'on acquière de la sécurité intérieure, elles prennent de moins en moins de place (elles sont moins fréquentes, moins fortes)
Notre regard change : quand les crises sont moins douloureuses et moins fréquentes, on est capable de voir que l’on a grandi sur beaucoup d'autres choses et qu’on est finalement capable d'accepter et de coexister avec ces résidus de crises de boulimie (ou ce qui est devenu de l'alimentation émotionnelle), le temps de continuer à se créer de la solidité intérieure.
S'ENGAGER DANS un accompagnement : craintes et appréhensions
La crainte de Chloé était le prix car elle ne voulait investir de l’argent une fois de plus sans résultat.
« Maintenant avec le recul je me dis que dans tous les cas, ça m'a fait énormément de bien. Et je pense que ça peut faire du bien à n’importe qui - même si on s'en sort pas totalement par exemple. Il y a une avancée vers un mieux-être qui est énorme ! » »
Au début son objectif - comme beaucoup d’autres- c’était simplement de ne plus faire de crise du tout…
« Maintenant je pense que je suis plus dans l'alimentation émotionnelle .Ce qui a vraiment changé c'est que je n’ai plus peur de faire des petites crises ou de manger un peu trop… »
Comment vit-elle aujourd’hui sa relation à la nourriture ?
L’alimentation prend désormais moins de place dans sa vie. Ce n’est plus une menace constante de dérapage mais quelque chose avec laquelle elle est de plus en plus confortable.
«Je me sens beaucoup plus paisible avec la nourriture, je fais pas beaucoup moins de crise, je pense que c'est même plus vraiment des crises »
Les étapes de l’accompagnement Boule de Vie
On passe d'une vraie boulimie ou hyperphagie (c’est à dire qu'on est complètement obsédé par la nourriture, on fait des crises fréquents, ou on dérape régulièrement, on n'a aucune confiance en son corps) à une alimentation de confort, qui va venir faciliter la régulation émotionnelle, avant d'atteindre la liberté et le confort alimentaires.
Mais même à l'étape où les crises sont moins fréquentes, moins fortes, mais toujours présentes, l'alimentation ne prend plus autant de place et on a de plus en plus confiance en son corps.
La vie est différente dès qu'on acquière un peu de sécurité intérieure, avant même que les crises ne disparaissent complètement.
AU COEUR de l'accompagnement Boule de Vie
«Au début, j’avais l'impression que je comprenais d'où venait le problème. Donc j'étais assoiffée : j'écoutais tous les audios plein de fois, je regardais tous les exercices etc... J'étais vraiment hyper motivée ! Puis il y a eu un moment où les exercices devenaient plus difficiles.Je me rendais compte que ce que je faisais dans la vie de tous les jours - le fait de rechercher la perfection - je le faisais aussi avec la thérapie… Masha m’a conseillé alors de lâcher-prise , de prendre plus de plaisir à faire les choses et de prendre le temps pour que ce soit plus efficace. Je voyais que ça me demandait trop d'efforts et au moment où j'ai lâché, c'est devenu beaucoup plus fluide, beaucoup plus plaisant… »
Le syndrome de la bonne élève
Ce mode bonne élève est récurrent dans l’accompagnement .
On peut partir très enthousiaste :
« je vais tout faire parfaitement »
« je suis à fond »
Puis c’est l’essoufflement et cette prise de conscience : « Je me comporte avec l'accompagnement comme je me comporte avec à peu près tout … »
Cette croyance que si :
si « j’engrange des ‘infos très très vite alors je vais très très vite changer, je vais très très vite guérir
Cette croyance que :
« je suis pas normale, je suis pas assez et que je dois changer des trucs"
Cette croyance que :
« quand je les aurais changé alors je pourrais enfin être heureuse … »
Le lâcher-prise
La clé ici de vraiment profiter du chemin ici et maintenant, dès le début, alors que les crises sont encore là, alors que la douleur et les difficultés sont encore là.
Le risque est de vouloir d'abord se changer, tout modifier, pour ensuite seulement profiter... Dans ce sens-là, on n'y arrive jamais! On n'est jamais assez, on n'a jamais franchi la ligne d'arrivée !
C'est en s'apportant du réconfort, de la douceur, de l'indulgence, alors même qu'on continue encore les crises, les vomissements ou la restriction, qu'on met en place une possibilité de changement. se mettre dans la pression.
« Le lâcher prise , je l'ai adopté dans ma vie et ça je pense que ça a permis d’effectuer beaucoup de changements »
BOULIMIE : SORTIR DE LA RESTRICTION COGNITIVE
La guérison du trouble passe bien évidemment par une étape d'assouplissement de la restriction cognitive. Mais cette dernière n'est pas QUE alimentaire. Il s'agit surtout de lâcher l'ingérence du mental sur « comment je suis censée passer ma journée », pour apprendre à vivre son quotidien de manière plus ajustée à ses vraies envies et élans.
« Moi par exemple, pour ce qui est des bilans (note : un outil de suivi que je propose dans la thérapie Boule de Vie), il y a des fois où vraiment ça me coûtait trop et je me disais : ben tant pis je vais attendre une semaine de plus et à l'inverse la semaine d'après j'étais trop contente de le faire il y avait plein de choses qui venaient … » Maintenant je suis beaucoup plus dans le "qu'est-ce qui est juste pour moi" plutôt dans plutôt que dans le "je dois"
LES groupes dE THérapie Boule de vie
« Ces groupes m'ont permis en fait de me rendre compte qu'il y a des moments où j'ai pas envie de parler mais juste d'écouter : j’avais le droit de faire ça finalement si c'est ce qui me convenait le mieux »
« Les groupes en ligne sont des espaces de deux heures ou trois heures, réservés aux membres du programme d'accompagnement Boule de Vie, dans lesquels on est ensemble pour vivre une expérience profondément transformatrice. En quelque sorte, un groupe, c'est un miroir grossissant de comment je me sens et me comporte dans la vie avec les autres.
Toutes mes peurs, difficultés relationnelles, endroits de friction vont automatiquement être amplifiés dans un groupe.
« Ce que j'ai vraiment apprécié dans le groupe c’est que j’ai vraiment compris que c'était peut-être le seul endroit au monde où on pouvait être honnête et dire ce que l’on pense et ressent sans être jugé » « Les groupes c'était d'être qu'avec des personnes qui souffraient de la même chose que moi : je me suis rendu compte qu'on était nombreux à ressentir les mêmes choses, à avoir les mêmes souffrances et ça, ça a été vraiment incroyable ! » «Je me suis dit que JE N’ETAIS PAS LA SEULE » « Ça a été vraiment un espèce de d’immense soulagement, en fait je ne suis pas anormale ! »
Dans les groupes, on apprend vraiment à prendre du recul avec la peur du jugement : cela apporte une grande sécurité relationnelle de savoir que c'est possible d'être comme on est, d'exprimer ce qu'on ressent, éventuellement d'activer des choses, agréables ou désagréables chez l'Autre, sans pour autant être rejeté.e
C’est ça, la puissance du groupe : on n'est plus tout.e seul.e
BOULIMIE : s'en sortir seule ou être accompagnée ?
« Si je n'avais pas fait cet accompagnement, je serais toujours torturée par l'idée que je ne suis pas normale, que les autres se débrouillent super bien, mais moi non… Je penserais toujours que cette relation à la nourriture n'est pas normale Je penserais toujours que le problème vient seulement de la nourriture Je pense que je serais toujours dans «Je dois je dois je dois faire -TOUJOURS plein de choses » sans me poser de questions… Le regard des autres serait toujours ma priorité et je serais toujours dans "Je dois plaire, je dois être parfaite, je dois absolument être intéressante, je dois faire en sorte qu'on valide ce qu'on pense de moi … » « Maintenant, ma priorité, c'est moi c'est ce que j'en pense moi et ce que les autres en pensent, c'est toujours là un peu quand même, mais ce qui est important, c’est que ça ne passe plus en premier…et c'est quelque chose d'énorme ! »