-
émissions radio, boulimie, Lectures, réflexions, Recommandations, témoignages, Troubles alimentaires
Un pur diamant : « Mangez-moi », de Caroline Arrouet
https://www.youtube.com/watch?v=gnAMQ1FrOjc N’hésitez même pas une seconde à regarder cette vidéo Arte Radio (musique et réalisation Arnaud Forest, avec la belle voix de Caroline Arrouet, l’auteur du texte). Soit vous êtes boulimique et vous vous direz « Ouaouh. C’est exactement ça ». Soit vous ne l’êtes pas et êtes sur le point de tout y comprendre en quelques minutes. C’est tellement juste et généreux que ça fait frissonner. Sublime texte. C’est une pure merveille. Comme je le disais dans l’article sur Le coeur au ventre, de Guy Carlier, j’ai une grande affection et une grande admiration pour les personnalités publiques qui se livrent sans se cacher. Je trouve qu’elles apportent vraiment quelque chose…
-
Tout sur la personnalité borderline
A différentes occasions, j’ai fait le lien entre l’addiction alimentaire et la personnalité borderline, avec la promesse d’en dire davantage à ce sujet. Peut-être avez-vous déjà parcouru mon autre article : « Je suis boulimique, donc borderline? » dans lequel je partage le récap d’Igor Thiriez. Pour déterminer à quelle type de personnalité ils ont affaire, les psys s’appuient entre autres sur un ouvrage qu’on appelle le DSM-IV, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux… Quoi ?! « TROUBLES » MENTAUX ?!!! Alors oui, cela fait un peu peur comme ça, mais pas de panique, vous allez voir que ce n’est pas si terrible que cela en a l’air. NB : avant d’aller plus loin et à toutes…
-
De la douceur! ou « Pourquoi devrais-je prendre soin de moi alors que je suis boulimique »?
L'ancienne version de moi-même était persuadée que l’auto-indulgence n’était pas un dû et que rien n’était plus conditionnel que l'amour-propre. Pour moi, lorsque l'on atteignait ses objectifs, alors on pouvait s’autoriser un écart de conduite (ça restait transgressif, malgré tout!) et faire preuve d’un peu de bienveillance. Bien évidemment, je n’avais pas vraiment d’objectifs au sens propre, si ce n’est de me prouver que je n’étais bonne à rien, nulle en tout. Je m'en voulais tout le temps, je me fixais des missions perdues d'avance, complètement irréalisables et je me détestais tout le temps : avant d'avoir entrepris quoi que ce soit ET après avoir « échoué ». Je n’étais jamais satisfaite de…