-
HYPERSENSIBLES : UN OUTIL POUR EN FINIR AVEC LA RUMINATION
« Je suis très peinée par quelque chose qui m’arrive en ce moment. J’ai une amie, très proche – enfin, je la croyais très proche – qui, depuis quelques temps, prend ses distances. Ce qui me fait penser ça, c’est qu’elle met des jours à répondre à mes messages, alors qu’avant on échangeait beaucoup. J’ai l’impression qu’elle est ‘passée à autre chose’. Je sais, c’est bizarre de dire ça, on dirait que je parle d’une relation de couple, mais pour moi, c’est presque la même chose. J’ai le sentiment que d’amies, on est passées à simples connaissances. J’essaie de me raisonner, en me disant qu’elle a sans doute plein de raisons…
-
Troubles alimentaires et neuroatypie : vous vous sentez différent-e? Normal, vous l’êtes.
La boulimie revêt des formes multiples : chez certaines personnes, elle prend la forme de crises spectaculaires de quelques heures ; chez d’autres, elle se manifeste sous la forme de grignotage compulsif diffus tout au long de la journée. Certain-e-s se font vomir, d’autre non. Pour certain-es, les crises commencent dès le matin, pour d’autres, elles ne se déclenchent que le soir, quand tout le monde est couché. Certaines personnes boulimiques se restreignent même tellement qu’elles ne font pas du tout de crises pendant une certaine période, puis vivent des journées très difficiles, quand le mécanisme de restriction lâche. Chacun-e vit sa boulimie à sa manière et, probablement, chacun-e ici…
-
borderline, borderline, boulimie, hypersensible, introverti, personnalités atypiques, Troubles alimentaires
Personnalités atypiques : Quand le confinement est un soulagement
On s’est beaucoup soucié, depuis le début de ce confinement, de la manière dont les personnes sujettes aux troubles alimentaires allaient gérer cette période potentiellement angoissante. Ce qui est beaucoup ressorti de mes divers entretiens de ces dernières semaines, avec mes clients, comme avec d’autres personnes touchées par la boulimie ou l’hyperphagie, c’est que le plus angoissant n’est pas tellement de ne PAS sortir, en soi, mais de savoir qu’on n’a pas le choix. C’est le côté imposé qui coince et qui angoisse. Rester chez soi par choix ou par obligation, ce n’est pas du tout la même chose et l’idée même de contrainte peut se révéler angoissante. Et pourtant, j’ai découvert aussi…