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Boulimie : ma thérapie ne fonctionne pas !

L’une des premières questions que je pose aux personnes qui me contactent pour me demander un accompagnement , c’est :

« Quelles thérapies/accompagnements/coachings avec-vous suivi par le passé ? »


Et honnêtement, parfois, je tombe des nues.


Certaines personnes me disent avoir suivi une thérapie pendant des années sans que rien n’avance, ni sur le plan du symptôme (les crises de boulimie), ni sur le plan du mieux-être.

✨ ✨ ✨

Devant ce constat de plus en plus fréquent, il me semble utile de rappeler quelques principes importants

1. Le traitement de la boulimie n’a rien de mystérieux ou d’occulte 🧚‍♀️🎇


 Cela fait des décennies que des experts comme la psychiatre et psychanalyste Hilde Bruch, ou, plus tard, la psychologue américaine Marsha Linehan revendiquent le lien entre la structure de personnalité des personnes sujettes aux troubles alimentaires et leurs symptômes.

Il n’empêche que, pour des raisons que j’ignore, certains praticiens, pourtant « spécialistes en TCA », prodiguent des conseils complètement ahurissants et à côté de la plaque, à des personnes qui se vident de leur temps et de leur argent sans voir de changement.

S’obstiner à traiter les troubles alimentaires sous l’angle du comportement alimentaire exclusivement n’est pas juste un manque de bon sens, mais carrément un manque de respect pour les personnes qui y sont sujettes.

Je ne comprends pas qu’il soit encore possible pour un praticien de penser que les troubles alimentaires sont juste question de mauvais habitudes alimentaires.

2. Certains types de thérapies ne sont pas adaptées au traitement des troubles alimentaires.


Pas parce qu’elles ne sont pas valables en soi, mais parce que la structure de personnalité et la manière de voir le monde des personnes sujettes aux TCA nécessitent une posture particulière de la part du praticien.

Concrètement, ce dernier doit adopter une posture affirmée, ce qui implique qu’il se « mouille », dans l’échange, c’est-à-dire

qu’il donne son avis (avec bienveillance)

et qu’il propose des solutions à son patient ou client.

S’il se contente d’écouter et d’opiner du chef, la personne boulimique restera empêtrée dans ses propres pensées – comme elle le fait déjà très bien le reste du temps – sans avancer, avec, en prime, un bon gros sentiment de culpabilité.

« Bah oui, j’ai devant moi un expert des TCA qui me dit que je devrais faire preuve d’un peu plus de volonté et moi, j’en suis incapable. »

Eh oui, dépenser du temps et de l’argent sans que le trouble ne bouge, ça fait peur et ça fait culpabiliser.

3. Vous avez le droit de trouver ce qui vous convient à vous


Malheureusement, plein de gens pensent comprendre les TCA et proposent des solutions simplistes. Pour autant, vous n’êtes pas obligée de subir.

Il existe de vrais spécialistes des troubles alimentaires, qui exercent de différentes manières : thérapie, accompagnement, coaching, en groupe, individuel, en présentiel, en ligne…

La bonne nouvelle c’est qu’il y en a de plus en plus. Le format qui vous convient  à vous existe donc forcément.

Vous n’êtes pas obligée de vous contraindre à « aller chez le psy » si ça vous gonfle, il y a aujourd’hui plein de moyens de consulter et d’avancer, y compris en restant chez vous (coucou Internet)

Si vous sentez que « ça ne colle pas » avec votre praticien, n’insistez pas pendant quinze ans, cherchez quelqu’un d’autre.

Oui, nous avons une personnalité qui zappe volontiers quand on n’est plus intéressée ou qu’on est déçue, mais peu importe : si vous n’êtes plus emballée par votre accompagnement, vous n’en tirerez plus grand-chose.

Si vous avez le sentiment de ne pas être comprise ou entendue, fuyez, même si votre interlocuteur est bardé de diplômes de tous genres.

Ce qui prime, c’est l’alliance entre la personne qui vous accompagne et vous.
Sans ce lien de confiance, vous n’avancerez pas.

✨ ✨ ✨

Donc, pour résumer :

Il n’est PAS normal de suivre une thérapie pendant 1 an, 3 ans, 5 ans, sans qu’aucun changement positif ne se manifeste.

Oui, il est normal de n’avoir pas toujours hyper envie d’aller à sa consultation ou à son rendez-vous, mais il n’est pas normal d’avoir peur de son thérapeute ou d’avoir la boule au ventre avant chaque entrevue.

Lorsque la boulimie est traitée de la bonne manière, les premiers changements apparaissent en quelques semaines.

Attention, je ne parle pas de guérisons miraculeuses, je parle de mieux-être, de disparition de l’obsession, d’apaisement, de réduction des crises, en fréquence, comme en intensité.

Si vous n’observez pas de résultats en termes de mieux-être dans les trois à  six premiers mois d’accompagnement, faites-vous accompagner par quelqu’un d’autre, c’est aussi simple que cela.

Vous méritez d’obtenir des résultats.


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