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Confiance en soi : pourquoi y a-t-il des chances que tu ne la trouves jamais ?

Comment avoir plus confiance en soi ?

Peut-être que comme plein de ces femmes qui me contactent, tu te désoles de n’avoir pas confiance en toi.

Tu ne sais jamais si tu as le droit de ressentir ce que tu ressens.

Si tu as « raison » d’avoir des attentes envers les autres. Ou si tu ne devrais pas être moins exigeante.

Tu regardes comment vivent les autres et tu ne peux que constater que pour toi, ça ne marche pas.

Tu as du mal à faire des choix, même les plus simples en apparence.

Tu aimes avoir du temps pour toi, seule, mais quand ça t’arrives, t’es incapable d’en profiter.

T’aurais envie de faire un tas de choses, en théorie, mais il t’est difficile de te mettre en action et, une fois lancée, de t’y tenir.

Tu as des projets mais tu les repousses sans cesse.

Tu attends d’être prête.

Alors on te dit de prendre confiance en toi. D’oser. D’être toi-même.

Si seulement tu savais comment faire.

Les pistes existantes pour gagner de la confiance en soi

T’as peut-être lu des trucs, dans lesquels on t’a dit de faire la liste de tes qualités, d’énumérer ce que tu aimes chez toi.

De te dire des choses positives sur toi.

De te parler comme à une amie.

Mais à l’intérieur de toi, ça bloque. Ça veut pas.

Chaque fois que t’essaies de te persuader que tu es valable, aimable, pleine de potentielle, ça fait comme un effondrement à l’intérieur.

Forcément, puisqu’on te propose de dresser la liste de caractéristiques techniques socialement exploitables, un peu comme si tu étais un thermomix.

Et toi, tu essaies tant bien que mal de travailler sur toi, d’avancer, de t’améliorer, pour enfin devenir le haut-de-gamme, le produit qu’on ne pourra qu’aimer.

Tu optimises tes potentiels, comme on dit.

Mais tu as beau essayer, t’as la trouille. Quand on te complimente, tu es aux anges, surtout si c’est une personne par laquelle tu es attirée.

Mais dès qu’on perd de l’intérêt pour toi, tu t’écroules.

Alors tu te dis que t’as peut-être pas assez essayé. Pas assez travaillé.

Et si je te disais que la confiance en soi n’est généralement pas ce que l’on croit… ?

L'arnaque de la confiance en soi

Ce qu’on appelle « confiance en soi », dans l’imaginaire collectif, c’est la capacité à faire des choses et à interagir sans crainte. A oser. Se montrer, prendre sa place.

Mais quand il s’agit de trouver des pistes pour cultiver sa confiance en soi, on te propose de travailler sur des données construites par le mental. Par exemple, cette fameuse liste de ses qualités.

Ça a l’air d’une bonne idée comme ça, mais ça a le travers de convoquer des caractéristiques extérieures et difficilement mesurables.
On peut même te proposer de demander à tes proches ce qu’ils aiment chez toi.
Le truc, c’est que si toi tu ne t’aimes profondément pas, ça te glisse dessus. Ça sonne faux.

Oui, je sais que je suis rigolote/sympa/serviable/intelligente/jolie/créative… Et après ? Ça change quoi ? Je me sens vide, pleine de rien.

Lister ses qualités, ça rassure sur le moment, on peut s’en souvenir quand c’est dur, mais ça ne change en rien à la sensation qui tort les tripes tous les jours, du matin au soir.

L’angoisse, le vide, l’anxiété, le stress, chaque personne l’appelle comme elle veut.

Ma définition de la confiance en soi

Confiance en soi et sécurité intérieure

Dans mon monde, la confiance en soi est intimement liée à la sécurité intérieure.

La confiance en soi vient de « confier ». Étyomologiquement, cum fidere. Donner quelque chose de précieux à.
La vraie confiance en soi, pour moi, c’est quand on peut compter sur soi.

Or, toi, tu sais pas trop si tu peux compter sur ton corps. Il en fait qu’à sa tête.

Ton corps, c’est un peu le truc qui fait ce qu’il veut comme il veut, indépendamment de ce que toi, tu voudrais profondément pour toi.

Il te tend des pièges avec des émotions et des réactions encombrantes, qui font exploser en plein jour ta vulnérabilité, tout ce que tu essaies vaillamment de cacher derrière une apparence de « fille à qui tout réussit ».
Il te fait faire des crises de boulimie, te fait fumer, boire, comater pendant des heures devant Netflix, angoisser, prendre des médocs, ressentir des trucs de dingue pour des personnes qui ne te donneront pas ce que toi tu leur donnes.
Il grossit alors que tu fais tout pour l’éviter. Ou il refuse de grossir, alors que tu fais tout pour.
C’est comme si tu devais absolument le dompter, le contrôler, rester vigilante, pour éviter qu’il ne fasse des choses à ton insu.

Et pourtant, si tu savais… J’ai cru tout ça, très fort. j’ai tout fait pour résister, aliéner… Jusqu’au jour où je n’y arrivais plus. J’ai réessayé bien sûr. Quelques sursauts m’ont fait croire que je reprenais la main. Mais mon quota de volonté a fini par s’épuiser et avec elle, mon énergie et le sens de ma vie.

Pouvoir compter sur soi-même

Ce qui m’a permis de passer de la survie à la vie, c’est d’accepter que mon corps est d’une grande sagesse. Même dans ce que je ne comprends pas de lui. Même dans la douleur qu’il me propose. Même dans la maladie.

Quand tu apprends et intègres réellement que tu peux compter sur toi, sur ton corps, tes sensations, parce que tout ce qui t’arrive est juste, je t’assurer que tu n’as plus cette peur de vivre. Oui, tu as des peurs, comme tout le monde, mais elles ne font pas le poids quand tu as la conviction profonde que tu peux compter sur toi.

Se faire confiance, c’est pouvoir se connecter avec ses sensations et être sure qu’elle sont justes, toujours.
C’est ma définition à moi de la confiance en soi.

Le premier obstacle à la confiance en toi, ce n’est pas de ne pas savoir quelles sont tes qualités.

Mais ce sont toutes les constructions autour de ce que tu crois devoir être pour être une personne qui a de la valeur et qu’on peut aimer.
Qui te coupent de la sensation profonde et tranquille d’être une personne déjà absolument parfaite aujourd’hui. Là maintenant. Si, si. Même si tu te trouves trop grosse, trop maigre, moche, inintéressante, les yeux pas assez clairs, les cheveux pas épais, pas assez de diplômes sur ton CV, pas assez fun, pas assez sportive, pas assez cultivée, pas assez dotée de répartie, pas assez spirituelle, pas assez chill, pas assez, quoi.

Ça change quoi, de se sentir en sécurité intérieure ? Un exemple concret

Cet sont ma sécurité intérieure et ma confiance en moi qui me permettent d’écrire ce texte, de l’achever, de l’envoyer à plusieurs centaines de personnes.

Ce n’est pas ma confiance en mes compétences, c’est beaucoup plus profond que ça. En fait, je ne suis pas tellement sûre de mes compétences. Parfois, je lis d’autres personnes et je les trouve tellement fluides et élégantes dans leur style d’écriture. Je souffre souvent du sentiment de ne pas être assez claire et de ne pas parvenir à me faire suffisamment comprendre.

Je doute aussi beaucoup de la forme de ce que je propose (est-ce que je fais des ateliers ou un programme, combien de jours, quel prix, combien de places.) Mais je le fais quand même, parce que dans mon corps et dans mon coeur, je me sens régulée et que j’accepte de ne pas avoir toutes les infos dès le départ, d’ajuster en cours de route et de, peut-être, me planter. Et surtout, que quand j’écris à partir d’un certain endroit de moi, alors j’ai absolument confiance. Je sais que je dois partager ça.

Cela ne veut pas dire que je n’ai pas d’appréhension ou que rien ne se joue pour moi, au contraire.

Mais mes craintes et mes narrations ne sont pas aux commandes.

Je ne les éradique pas, je ne les vaincs pas, je ne cherche même pas à dialoguer avec. Je les accueille à bras ouverts, tout en me détachant de ce qu’elles me disent. Elles ont droit d’être, mais elles ne décident pas pour moi.

Ce qui me permet, donc, de vous partager tout ça aujourd’hui, c’est cette sensation physique de tranquillité, au coeur de moi. Même quand il y a de l’agitation, en périphérie, la plupart du temps, le centre reste serein.

Troubles alimentaires et sécurité intérieure

Je trouve qu’on aborde trop peu les troubles alimentaires à la lumière de la sécurité intérieure et beaucoup trop sous l’angle purement alimentaire.
Quand tu ne penses qu’à la bouffe du matin au soir, c’est parce que tu es en insécurité profonde.
Quand tu te jettes sur la bouffe en rentrant chez toi le soir, c’est parce que tu es en insécurité profonde.
Quand, entourée de personnes, y compris d’amis proches, tu te sens incapable de connecter et ne pense qu’à manger, c’est parce que tu en es insécurité profonde.
Ce ne sont pas tes crises qui créent ton insécurité. C’est ton insécurité qui génère l’obsession pour la nourriture et les compulsions.

Comment cultiver sa sécurité intérieure et sa confiance en soi ?

Le sentiment de sécurité intérieure et la confiance en soi se nourrissent de plusieurs choses :

  • de la capacité à être dans un certain état du système nerveux et à passer d’un état à un autre (qu’on appelle plasticité)
  • d’une capacité à connecter à ses sensations et à les observer sans les juger, en acceptant qu’elles sont toujours, forcément, sans exception, justes, même quand on n’arrive pas à les décoder, qu’elles nous semblent démesurées
  • d’une mise en action respectueuse de notre fonctionnement réel et qui sert nos vraies valeurs profondes.
  • du sens qu’on met derrière notre existence

… Et d’autres choses encore.

Une Expérience pour créer ou consolider ta sécurité intérieure

Tout ça, on va l’exploiter à fond jusqu’à en extraire l’essence dans l’Expérience Sécurité Intérieure, qui débute le 27 octobre avec  l’atelier d’Audrey Mellac. 

Elle sera mon invitée et viendra parler de sa spécialité, le système nerveux. Elle te proposera un exercice concret qui te permettra déjà de comprendre ce qui se joue à l’intérieur de toi, quand tu fais des crises, que tu « procrastines », que tu fuis, que tu te coupes de toi-même.

Des bonus pour préparer l'Expérience Sécurité Intérieure

Avec Audrey, nous avons fait un live d’une heure dans lequel on a posé des notions importantes sur le fonctionnement du système nerveux et son influence sur la sécurité intérieure, mais aussi sur l’insécurité intérieure, génératrice des addictions. 

Pour voir le replay du live, c’est juste en-dessous

Un mini-module offert pour t'aider à avancer en autonomie

Pourquoi cette ressource offerte ?

L’objectif, c’est 

  • que tu puisses te préparer à rejoindre l’atelier en incorporant déjà certaines notions (oui, c’est comme des devoirs de « vacances ») 
  • que peut-être ça te motive à prendre le module pour avancer en autonomie sur des notions-clés pour toi si tu te bats avec tes compulsions depuis longtemps 
  • que tu ne fasses peut-être rien de tout ça, mais que tu apprennes des choses super intéressantes qui vont t’aider dans ton cheminement

Rejoins l'Expérience Sécurité Intérieure !

L’expérience Sécurité Intérieure commence officiellement le 27 octobre 2022 à 20h, avec un atelier privé, animé par Audrey Mellac et moi. J’ai créé un tarif beta test à 360 euros, puisque c’est la première fois que je lance cette initiative et que je vais un peu me faire la main sur vous. 

Des questions sur l’expérience ?
Pose-les moi dans la boîte ci-dessous

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