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« Les autres me manquent de respect » ou Comment arrêter de se sentir paillasson.



« Je me fais marcher dessus sans arrêt »

« Les autres n’en ont rien à faire de ce que je ressens »

« Je suis constamment en train de rendre des services sans jamais rien avoir en retour »

« Je donne sans compter mais quand moi j’ai besoin, personne n’est là pour moi »

« Parfois, je me sens tout simplement invisible »

« Je passe toujours en dernier »

« On ne me demande jamais mon avis »


Est-ce que ça te parle ? Te reconnais-tu là-dedans ?

Tu ne sais même plus si c’est O.K pour toi de te faire traiter de telle ou telle manière…

Tu en viens à te demander si ce que tu ressens est légitime, si tu es en droit d’éprouver ce que tu éprouves, ou si tu déconnes. Dans le doute, tu préfères t’écraser et ne rien dire, la plupart du temps. Et quand tu dis, c’est en explosant.

Souvent, ce sont d’autres personnes qui attirent ton attention sur le fait qu’il y a un problème. Ils te disent des choses comme :

« Je ne supporterais pas 1/10 ème de ce que tu supportes » 

«Comment tu peux laisser ton partenaire/tes enfants/ta meilleure amie …etc te parler comme ça ?» 

« Je ne sais pas comment tu fais pour encaisser comme ça »

Tu ne sais même plus si tu es lucide ou pas, tu ne sais plus qui a « raison », qui a « tort ».

De toute façon, tu es fatigué-e, déprimé-e et la seule chose qui t’apporte un peu de réconfort, ce sont les crises de boulimie…

…Même si tu te dégoûtes ensuite. Tes crises ont moins le mérite de t’apporter un moment d’anesthésie.

Tu te sens complètement paralysé-e et tu subis les circonstances, au gré du bon vouloir des autres.

Et en plus, on te reproche ton absence de gaieté, ta soi-disant « paresse », ton manque de vie, tout simplement.


Pourquoi je suis comme ça ?!

La faute à un trait de caractère qui est une force mais qui peut aussi se retourner contre toi.

Pour des raisons qui te sont propres, tu t’es sans doute constitué une personnalité de protection, capable de sur-adaptation.

Or, quand on est doté-e d’une telle personnalité, on possède aussi une grande capacité de résistance à la souffrance.

✨✨✨ Lire l’article : La boulimie, un réflexe de révolte. ✨✨✨

On encaisse beaucoup de choses, sans rien dire et on a toujours tendance à dédramatiser ce qui nous blesse.

Résultat, tant que la jauge de tolérance n’est pas à son maximum, tant qu’on n’est pas au bord de l’explosion, on prend sur soi…. jusqu’à perdre patience et tout balancer à la tête des autres.

Ces derniers ne comprennent pas ce qui nous arrive, tout d’un coup. On passe pour un-e hystérique, on culpabilise et on se remet à encaisser en silence, jusqu’à la fois suivante.


Mais quel est le rapport entre ce problème et mes troubles alimentaires ?

⭐️ Ne pas savoir où sont ses propres limites (= ce qu’on est prêt-e à accepter ou non de la part des autres)

⭐️ Ne pas être claire vis-à-vis de ses limites (par exemple, se décider fermement à s’affirmer, puis céder le moment venu)

⭐️ Ne pas être capable de faire respecter ses limites par les autres

Tout ça maintient directement dans l’addiction alimentaire.

Tu peux essayer de te battre contre des moulins à vent en te concentrant sur tes habitudes alimentaires, en trouvant des petits stratagèmes pour ne pas faire de crises. .

Tant que tu ne résoudras pas ton problème de LIMITES, tu ne te libéreras pas de la racine de tes troubles alimentaires : l’obsession pour la nourriture.

Tu continueras à te faire envahir par les autres, à leur en vouloir en secret, sans jamais rien dire, à passer pour une rabat-joie et à te faire payer tout ça par des boulimies. Le bonheur, n’est-ce-pas ?


Illustrons ces propos avec l’exemple d’une personne que j’accompagne en coaching (j’ai modifié son prénom pour respecter son anonymat.

Voyez à quel point on peut subir des micro-blessures dans les petites choses du quotidien :

Lise est fonctionnaire.

Sur son lieu de travail, des collègues à elle entrent régulièrement dans son bureau – un petit open space de trois personnes – pour emprunter une table, une chaise, ou autre chose.

Évidemment, ça ne la gêne pas que ses collègues prennent ces objets. Ce qui la gêne, c’est qu’ils entrent et qu’ils se servent, en disant : « Je me sers », sans lui demander si ça la dérange, elle.

Elle ne se sent pas respectée, ni prise en compte.

Elle ne dit rien et rumine en silence une colère sourde. Et puis, au bout d’un moment, c’est trop, elle se décide à intervenir.


Elle va voir l’une des collègues qui a fait irruption dans son bureau plus tôt pour emprunter du mobilier et, pensant être claire, lui dit : «Franchement, moi je ne me permettrais jamais d’entrer dans ton bureau comme ça, de prendre une table sans demander. C’est une histoire de respect. »


La collègue en question n’y comprend rien. De quoi est-ce qu’on parle ? Elle se sent attaquée, remise en question et, surtout, ne comprend pas ce qu’on lui reproche ni pourquoi en faire tout un plat.


Non seulement, Lise n’a pas réparé symboliquement sa blessure (le manque de respect perçu), mais en plus elle se heurte à l’incompréhension de sa collègue et tient le rôle de la persécutrice dans ce petit scénario.

En fait, c’est juste à elle même qu’elle fait mal, en s’infligeant une double peine qu’elle va se faire payer en boulimies.


En coaching, Lise apprend à accepter que, si ELLE a été blessée, sa collègue n’a pas agi avec l’intention de la blesser.

Elle apprend surtout que si elle ne s’exprime pas, les autres ne peuvent pas deviner quelles sont ses limites.

Au lieu de s’indigner en silence contre les autres parce qu’ils ne fonctionnent pas selon son référentiel, elle apprend à exprimer ce qui la blesse, sans agressivité (ce qui n’est possible qu’à condition d’être soi-même en paix avec ce qu’on éprouve).

La semaine suivante, elle retourne voir sa collègue.

Elle prend la température avant de s’exprimer, au lieu d’arriver comme un char d’assaut. Elle lui demande si elle peut lui prendre quelques minutes, puis commence : « Tu sais, la semaine dernière, quand tu es entrée dans mon bureau et que tu as pris la table sans me demander avant si ça me dérangeait ou pas, je me suis sentie…comment dire… pas respectée. Comme si j’existais pas, en fait. »

La collègue, stupéfaite, lui répond tout de suite : « Je n’avais pas la MOINDRE idée que tu éprouvais ça. C’est pour ça que je n’avais pas compris ta réaction. Pour moi, il n’y avait aucun problème. »

Cela a l’air tout simple comme ça, un véritable cas d’école, mais c’est extrêmement compliqué à gérer lorsque l’on n’a pas appris à s’affirmer, ni même à savoir ce qui est O.K pour nous ou pas.

Tous les petits échanges ratés, dans lesquels on se sent « à côté » de soi créent une immense tension nerveuse qu’on soulage avec les crises de boulimie.

Il est vraiment important que tu comprennes c’est que c’est bien par le terre-à-terre, par la résolution des frictions et des dissonances du quotidien qu’on se libère de l’obsession. Ce n’est pas en ressassant de grands principes sur la vie, sans avoir la moindre idée de comment se les appliquer.
C’est typiquement en parvenant à aborder différemment ce genre de situations avec diplomatie, bienveillance et douceur, mais surtout respect pour soi-même, que progressivement on arrête de faire des crises de boulimie.


Pour travailler dès maintenant sur tes limites, je te propose de faire l’exercice suivant. Je demande systématiquement aux personnes que j’accompagne d’accomplir cet exercice durant leur coaching.

Note sur le support de ton choix :

* Ce que tu ne veux plus vivre (situations blessantes, humiliantes). C’est un exercice qui peut être émotionnellement compliqué, si tu le fais vraiment, parce qu’il te fera te replonger dans des situations désagréables. Tiens-bon et prends le temps qu’il faut pour le faire

* Comment tu veux que les autres te traitent

* Ce que tu es prête à défendre dès maintenant (quelles limites sont les plus vitales pour toi).

Ce travail au calme t’aidera à être plus claire sur toi, ce que tu veux et t’évitera d’être d’être dans la réaction quand quelqu’un franchira tes limites.
Parfois aussi, le simple fait d’être plus clair-e sur ses limites a un effet magique : les autres se sentent moins invités à venir les franchir, comme si naturellement ils pressentaient ta posture.

Evidemment ce n’est souvent pas suffisant, une deuxième étape sera d’apprendre à défendre tes limites pour de vrai mais avec bienveillance.

Une fois que tes limites sont posées (elles peuvent différer selon les personnes qui t’entourent), tu dois t’y tenir fermement, c’est-à-dire ne pas revenir en arrière, ne pas céder.


Il y a des personnes qui ont du mal à « ressentir » les autres, à se mettre à leur place.
Si toi, tu souffres de troubles alimentaires, j’ai très fort à parier que tu es une personne hyper-empathique, hypersensible et que tu as ce don (potentiellement envahissant si tu ne l’utilises pas avec justesse) de déceler ce que ressentent les autres. Tu es une véritable éponge émotionnelle.

Accepte d’être largement plus empathique et sensible que la moyenne des gens et, à partir de là, intègre que tu ne peux pas te permettre d’espérer secrètement que les autres devinent ce que tu veux.

Cela n’arrivera tout simplement pas. Tu DOIS exprimer positivement tes limites. Tu DOIS les en informer, sinon, ils continueront, parfois sans le savoir, de franchir ta ligne rouge.



Tu souffres toujours de troubles alimentaires et tu comprends que, pour te sortir de là, il est d’une importance vitale que tu travailles en profondeur sur ta personnalité et sur la manière dont tu interagis avec le reste du monde ?

Tu es conscient-e de l’importance de travailler sur des sujets comme tes limites et ton positionnement à l’égard des autres pour te sortir de ton addiction?

Le coaching Boule de Vie est peut-être fait pour toi.
Bonne nouvelle : tu peux réserver un appel totalement gratuit avec moi pour en avoir le coeur net.

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